Claude Lévi-Strauss, histoire et biographie de Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss est un ethnologue français à la fois anthropologue, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles. Il est célèbre pour avoir influencé de manière décisive les sciences humaines au cours du 20è siècle. Il est l’une des icônes de la fondation de la pensée structuraliste.

Lévi-Strauss a enseigné au Collège de France et a occupé la scène de l’anthropologie sociale entre 1959 et 1982. Il a également été membre de l’Académie française et en devint le premier membre âgé de cent ans.

Lévi-Strauss

Il commença par des travaux sur les indiens vivant au Brésil. Il se concentra sur cette étude durant près de quatre ans et publia une thèse à ce sujet, intitulée « Les Structures élémentaires de la parenté », en 1949. Il est également à l’origine d’une œuvre scientifique qui apporta beaucoup dans le domaine scientifique à l’échelle internationale. Il consacra également des Mythologiques et une tétralogie à l’étude des mythes. On lui doit notamment des œuvres un peu décalées de l’aspect purement académique, dont les « Tristes topiques », sorti en 1955, qui fut à l’origine de sa notoriété et son succès auprès de nombreux lecteurs.

Les débuts de Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss, né d’une famille d’intellectuels et d’artistes, a grandi dans la tradition musicale alsacienne et juive, dans les environs de Strasbourg. Fils de Raymond Lévi-Strauss et d’Emma Lévi, il vécut une part de sa vie à Paris. Son père était portraitiste, dont la profession fut affectée par le succès de la photographie. Au cours de la première guerre mondiale, il vécut avec son grand-père, le rabbin de la synagogue de Versailles.

Après s’être installé dans le 16è arrondissement de Paris, il poursuivit ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly puis au lycée Condorcet. Il fit alors la rencontre d’un jeune socialiste intégrant un parti belge, ce qui l’incita à s’engager à gauche. Il découvrit à cette occasion de nombreuses œuvres littéraires socialistes, dont celles de philosophie de Marx. Il fut ainsi inspiré pour la lutte au sein du S.F.I.O. Il fut chargé de l’animation Groupe d’Etudes Socialistes, puis désigné Secrétaire Général des Étudiants socialistes.

Lévi-Strauss continua ses études supérieures en droit à Paris, obtint sa licence et fut admis à la Sorbonne. En 1931, il fut troisième à l’agrégation de philosophie et obtint son doctorat en lettres quelques années plus tard.

Il cessa ses activités militantes au moment où il s’installa au Brésil. En effet, il fut invité à devenir membre de la mission universitaire au Brésil, où il enseigna durant trois ans. C’est après cela qu’il décida de se lancer dans l’ethnographie. Dès lors, il organise diverses missions ethnographiques. Il fit la découverte d’une science qui réunit toutes ses passions.

L’ethnographie et l’étude des mythes

En 1941, l’homme s’installa à New York où il enseigna à la New School for Social Research. C’est à cette occasion qu’il fit la connaissance de Roman Jakobson, d’où un véritable tournant dans sa vie. Il acquiert des théories à la linguistique structurale, ce qui joua sur ses études ethnologiques concernant les systèmes de parenté. En collaboration avec divers autres professionnels comme Jean Perrin ou Henri Focillon, il fonda l’Ecole Libre des Hautes Etudes de New York en février 1942.

Claude commença à publier des œuvres en 1955, dont le plus célèbre restera les Tristes Topiques, une sorte d’autobiographie qui allie la méditation philosophique au témoignage ethnographique. Il s’adonna à l’étude des mythes durant quelques années à partir de 1960, ce qui aboutit à la publication de diverses œuvres, dont « Le Cru et le Cuit ».

Il fut nommé à l’Académie française en 1973 et poursuivit ses recherches dans la mythologie, d’où les publications de « Myth and Meaning » ou « Histoire de Lynx ».

A l’occasion de son centenaire, un Prix Claude Lévi-Strauss fut créé.

Claude Lévi-Strauss est mort le 1er novembre 2009.