Charles-Augustin Sainte-Beuve est un écrivain français plus connu pour ses critiques littéraires sur les œuvres de différents auteurs. Il voit le jour le 23 décembre 1804 dans la commune française de Boulogne-sur-Mer, localisée dans le département de Pas-de-Calais et meurt le 13 octobre 1869 dans la ville de Paris.
Famille et jeunesse
Ses parents sont Charles-François Sainte-Beuve et Augustine Cailliot. Ils se marient le 21 janvier 1804, mais le mari décède le 4 octobre de la même année suite à une angine. Il ne verra jamais son fils qui grandira sans lui. Son éducation sera assurée par sa mère et une tante paternelle. Après la petite école, il intègre l’institution Blériot en 1812 en tant qu’externe libre et ce, jusqu’en 1818. Il migre ensuite vers l’institution Landry en composant ses cours en externe avec ceux du Collège Charlemagne.
Quelques liens
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Il fréquente, par la suite le collège Bourbon pour sa seconde année de rhétorique. Il décroche son baccalauréat ès lettres le 18 octobre 1823, mais décide de s’inscrire en faculté de médecine. Toutefois, afin de pouvoir poursuivre des études dans ce domaine, il doit obtenir son baccalauréat ès sciences qu’il décroche le 17 juillet 1824 grâce à des cours de mathématiques. Il est externe à l’hôpital Saint-Louis depuis bientôt un an lorsqu’il décide, en 1837, d’abandonner la médecine en faveur des lettres.
Parcours dans la littérature
Sainte-Beuve publie sa première œuvre de manière anonyme le 24 octobre 1824. Le 4 novembre de la même année paraît sa seconde œuvre sous forme d’article dans le journal Le Globe. Le journal appartient à Paul-François Dubois qui fut son professeur de philosophie en seconde année de rhétorique. Pour cet ouvrage, il emprunte le pseudonyme « Joseph Delorme ».
Sa première œuvre à succès paraît entre le 2 et le 9 janvier 1827. Il s’agit de critique sur les Odes et ballades, une œuvre de Victor Hugo. Ce dernier le rencontre et tous deux deviennent de grands amis. L’écrivain lui fait découvrir les réunions du Cénacle présidé par Charles Nodier. Grâce à ses travaux dans Le Globe, il en devient l’un des propriétaires à partir de 1830.
Après quelques romans qui n’ont pas suscité le succès exempté, l’homme préfère se consacrer aux études littéraires. Son plus important travail s’intitule Port-Royal qu’il publie entre 1837 et 1859. L’ouvrage raconte l’histoire de l’Abbaye de Port-Royal des Champs qu’il retrace sur papier à partir d’un cours qu’il a suivi à Lausanne en 1837 et 1838.
Le succès est à son comble pour Sainte-Beuve à partir des derniers mois de l’année 1849. Il participe notamment à la rédaction de plusieurs revues dont Le Conditionnel et Le Moniteur. Dans Le Temps, il est l’auteur de plusieurs feuilletons hebdomadaires intitulés Causeries du lundi. En même temps, on lui octroie la chaire au près de l’université de Liège où il enseigne en littérature sur Chateaubriand. Il occupe le même poste pendant un an. A partir de 1854, il donne des cours au Collège de France en se spécialisant pour la poésie. Il est, cependant contraint de démissionner l’année suivante. En 1857, il est promu au titre de maître de conférences à l’école normale supérieure. Il y enseignera les langues et les littératures françaises entre 1858 et 1861. Il entame un court parcours au Sénat à partir du 28 avril 1865 en attendant sa mort en 1869. Il est enterré au cimetière du Montparnasse dans la ville de Paris.
Académie française
Sainte-Beuve intègre l’Académie française le 14 mars 1844 en remplaçant Casimir Delavigne.