Chaque jour qui passe
Est comme une tasse
De thé qui se vide
Et que la nuit remplit
Jusqu'au petit matin
Les premières gorgées
Bues dès potron-minet
Sont chaudes comme le pain
A sa sortie du four
Le breuvage tiédit
Quand arrive midi
Puis il refroidit
Jusqu'à la goutte ultime
Qu'on déglutit le soir
© Jacques Herman – 2007