La chapelle ancienne est fermée,
Et je refoule à pas discrets
Les dalles sonnant les regrets
De toute une ère parfumée.
Et je refoule à pas discrets
Les dalles sonnant les regrets
De toute une ère parfumée.
Et je t’évoque, ô bien-aimée !
Épris de mystiques attraits :
La chapelle assume les traits
De ton âme qu’elle a humée.
Ton corps fleurit dans l’autel seul,
Et la nef triste est le linceul
De gloire qui te vêt entière ;
Et dans le vitrail, tes grands yeux
M’illuminent ce cimetière
De doux cierges mystérieux.
Les amours d’élite
Emile Nelligan