Nous nous promenions parmi les décombres,
A Rozel Tower,
Et nous écoutions les paroles sombres
Que disait la mer.
L’énorme océan, – car nous entendîmes
Ses vagues chansons,
Disait : « paraissez. vérités sublimes,
Et bleus horizons !
Le monde captif, sans lois et sans règles,
Est aux oppresseurs ;
Volez dans les cieux, ailes des grands aigles,
Esprits des penseurs !
Naissez, levez-vous sur les flots sonores,
Sur les flots vermeils,
Faites dans la nuit poindre vos aurores,
Peuples et soleils !
Vous, – laissez passer la foudre et la brume,
Les vents et les cris,
Affrontez l’orage, affrontez l’écume,
Rochers et proscrits ! »