Voilà naître la nuit vibrante qui me fige
Des arums dispersant l’effluve chaque soir ;
Comme un désastre languissant de mes vertiges,
L’éclat de mon parfum vire dans l’éther noir.
Des arums dispersant l’effluve chaque soir,
Un stradivarius tremble près de mon cœur ;
L’éclat de mon parfum vire dans l’éther noir
Qui s’est attablé à l’ombre de mon bonheur.
Des arums dispersant l’effluve chaque soir ;
Comme un désastre languissant de mes vertiges,
L’éclat de mon parfum vire dans l’éther noir.
Des arums dispersant l’effluve chaque soir,
Un stradivarius tremble près de mon cœur ;
L’éclat de mon parfum vire dans l’éther noir
Qui s’est attablé à l’ombre de mon bonheur.
Un stradivarius tremble près de mon cœur.
Las est l’enfant d’un siècle que je maudis
Qui s’est attablé à l’ombre de mon bonheur,
A l’ombre d’un livre broyé par jalousie.
Las est l’enfant d’un siècle que je maudis ?
Voilà naître la nuit vibrante qui me fige
A l’ombre d’un livre broyé par jalousie,
Comme un désastre languissant de mes vertiges.
© Paul-François Carnet-Pantiez 04-07-2013