C'est ainsi que tout commence
On gratte du doigt l'écorce
Et sans le moindre effort
Le trou s'élargit
Il suffirait de peu
Pour qu'on y logeât
Une part de soi-même
Mais la taille du trou
Jamais ne suffit
A celui qui s'aime
Ai-delà de tout
Il creuse
Il fore
Il transperce le bois
Jusqu'à s'arracher les ongles
De tous les dangers
Il est averti
Mais il ne veut rien entendre
Et l'arbre bientôt
Va tomber sur lui
© Jacques Herman – 2007