Il traîne en ma mémoire un souvenir de pluie,
Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres,
Gerçant la lumière embrasée des ténèbres,
Et ruisselant des ombres en pétales flétris.
Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres,
Gerçant la lumière embrasée des ténèbres,
Et ruisselant des ombres en pétales flétris.
C’était un soir d’été soupirant d’orchidées.
La gare était déserte et riait de lumière
Qui pleuvait en ondée dorée sur la poussière.
Les catleyas vibraient, et mon cœur soupirait.
Je savourais l’instant caressant ton visage
En souvenir de feu, je câlinais l’image.
Le silence riait de l’écho d’une aura.
En robe d’amarante un catleya mourut.
A côté de la fleur, jamais tu n’apparus,
Et ce soir je suis seule ; songeant au catleya.