La neige qui fond, l'étang dans son petit lit qui boit le soleil, la scie-ronde qui chante chez le voisin, la corneille qui est revenue,
La mer n'est pas la mer C'est un gouffre sans fond Qui avale les garçons Par les matins trop clairs… L'amour n'est pas l'amour C'est un faux carrefour
C’était un p’tit bonheur, que j’avais ramassé Il était tout en pleurs, sur le bord d’un fossé. Quand il m’a vu passer, il s’est mis à crier; « Monsieur, ramassez-moi, chez vous amenez-moi; Mes frères m’ont oublié, je suis tombé, je suis malade;
Notre sentier près du ruisseau Est déchiré par les labours Si tu venais, dis-moi le jour Je t'attendrai sous le bouleau
J'ai pris une habitude. À chaque matin, je monte dans un long brin de foin et je regarde la nature s'éveiller, S'incliner, boire le soleil. Et à chaque matin,
Pour supporter Le difficile Et l'inutile Y'a l'tour de l'île Quarante-deux milles De choses tranquilles Pour oublier Grande blessure Dessous l'armure Été, hiver Y'a l'tour de l'île l' Île d'Orléans
Les blés sont mûrs et la terre est mouillée, Les grands labours dorment sous la gelée. L'oiseau si beau, hier, s'est envolé ; La porte est close sur le jardin fané…
Y a au fond de la mer des montagnes des ravins des villes des cimetières Y a des épaves dans la mer dans les creux parmi les joncs aux grands doigts
En mil neuf cent un Être un poète est un malheur Surtout au temps de Nelligan À Montréal
Les fleurs ont ouvert leurs parasols et la taille fine dans leurs robes à plis se chuchotent leurs ennuis de fleurs en fumant des parfums dans des tiges. L'une se plaint des visiteurs nocturnes(les araignées),