……………….. Terre, terre chérie Que la liberté sainte appelle sa patrie ; Père du grand sénat, ô sénat de Romans, Qui de la liberté jetas les fondements ;
France ! ô belle contrée, ô terre généreuse Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs ; Le Midi de ses feux t'épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n'ont point d'ombres mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main…
Quoi ! tandis que partout, ou sincères ou feintes, Des lâches, des pervers, les larmes et les plaintes Consacrent leur Marat parmi les immortels, Et que, prêtre orgueilleux de cette idole vile, Des fanges du Parnasse un impudent reptile Vomit un hymne infâme au pied de ses autels ;