chacune d’entre elles la Raison qui est une, – veut que ceci,
prêt à s’effacer par négligence, soit reporté sur une table
neuve et marqué du sceau de son règne :
L’Etre admirable, n’est-ce pas l’Unité-Trine, le Seigneur sans
origine, Oloho ? Il a divisé en croix les Parties du monde ;
décomposé l’air primordial ; suscité le Ciel et la terre ;
lancé le soleil et la lune ; créé le premier homme dans une
parfaite harmonie.
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des faux pas et des heurts, – que ceci, non équivoque, fixe
amicalement l’Orient pur.
Empressés autour d’elle, si mes pas ont si vite accompagné
ses pas, – Echangés avec elle, si mes yeux ont trop souvent
cherché le scintillant ou l’ombre de ses yeux,
Si ma main touchant sa main, si tout en moi rapproché d’elle
a parfois composé la forme du désir implorant,
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plane, étendue visible et présente ;
Ce que je sens, – comme aux entrailles l’étreinte de la chute, – je l’étale
sur ta peau, robe de soie fraîche et mouillée ;
Sans autre pli, que la moire de tes veines : sans recul, hors l’écart de
mes yeux pour te bien lire ; sans profondeur, hormis l’incuse nécessaire
à tes creux.
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ponts ; tenter les chemins bifurqués ; m’essouffler aux marches,
aux rampes, aux escalades ;
Eviter la stèle précise ; contourner les murs usuels ; trébucher
ingénument parmi ces rochers factices ; sauter ce ravin ; m’attarder
en ce jardin ; revenir parfois en arrière,
Et par un lacis réversible égarer enfin le quadruple sens des
Points du Ciel.
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choisie, sage complice d’ignorances,
Te dirai-je mon amante ? Non point, tu ne le permettrais pas.
Ma parente ? Ce lien pouvait exister entre nous. Mon aimée ?
Toi ni moi ne savions aimer encore.
aimerait à pénétrer ; ce n’est point vers l’aube fade, informe
et crépusculaire, que ceci, laissé libre, voudrait s’orienter ;
Ce n’est pas pour un lecteur littéraire, même en faveur d’un
calligraphe, que ceci a tant de plaisir à être dit :
Mais pour Elle.
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le roc afin de bâtir éternel !
Ils vénèrent des tombeaux dont la gloire est d’exister encore ; des ponts
renommés d’être vieux et des temples de pierre trop dure dont pas une
assise ne joue.
Ils vantent que leur ciment durcit avec les soleils ; les lunes meurent
en polissant leurs dalles ; rien ne disjoint la durée dont ils s’affublent
ces ignorants, ces barbares !
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rumeurs montent à la tête. Le sang, comme un peuple irrité,
bat le palais de mes enchantements.
La famine est dans mon coeur. La famine dévore mon coeur :
des êtres naissent à demi, sans âmes, sans forces, issus d’un
trouble sans nom.
Puis on se tait. On attend. Que par un bon vouloir s’abreuvent
de nouveau vie et plénitude.
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le plus cher. Mes pas ont dépecé l’horrible espace entre nous.
De longtemps nos pensers n’habitaient plus le même instant
du monde : les voici à nouveau sous les mêmes influx, pénétrés
des mêmes rayons.
Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel :
J’ai tourné la sphère pour observer le Ciel.
Les lacs, frappés d’échos fraternels en nombre douze :
J’ai fondu les douze cloches qui fixent les tons musicaux.