Un soir l’Orgue d’église aux spasmes des Violons
Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l’Orgue montait dans l’horreur des Violons…
Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l’Orgue montait dans l’horreur des Violons…
Horreur ! la Terre pleure, et, grande Trisaïeule,
Par la vulve et l’ovaire aux ouvraisons de gueule
Ainsi qu’une en gésine appelle et meugle seule :
Horreur ! la Terre pleure et pousse, en sa Terreur,
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Tuant, sur un sopha, sonneur des modes las,
Amant des rimes d’or rarissimes et vierges,
Dans les rêves le spleen, – du là-haut morne et gras,
Quand, lourde, ploq, pliq, ploq, ainsi qu’en l’eau, des verges,La pluie au long ennui plaque en les longs ruisseaux
Sa musique univoque, et que le morne arpège,
Pliq, ploq, pliq, – pliq, ploq, plaq, rumeur d’eau dans les eaux ;
S’exhale en des sourdeurs de pleur las qui s’allège, –
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Amant des rimes d’or rarissimes et vierges,
Dans les rêves le spleen, – du là-haut morne et gras,
Quand, lourde, ploq, pliq, ploq, ainsi qu’en l’eau, des verges,La pluie au long ennui plaque en les longs ruisseaux
Sa musique univoque, et que le morne arpège,
Pliq, ploq, pliq, – pliq, ploq, plaq, rumeur d’eau dans les eaux ;
S’exhale en des sourdeurs de pleur las qui s’allège, –
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Vie, et ride des eaux, depuis que hors l’amère
Navrure de ses Yeux son âme ne sourd plus,
De ses Yeux inlassés la Vieille aux os de pierre
Morne et roide regarde : et sa voix de prière
Très aigre, égrène au soir les avés des élus.A mesure qu’elle a, – spleen des angles rigides –
Sur elle plus uni ses deux mains aux longs os,
Sans pardon, hors du gel de ses deux Yeux algides
Tout a passé, par peur de leurs grands miroirs vides, –
Hivers haut enlunés de lune sur les eaux !…..
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Navrure de ses Yeux son âme ne sourd plus,
De ses Yeux inlassés la Vieille aux os de pierre
Morne et roide regarde : et sa voix de prière
Très aigre, égrène au soir les avés des élus.A mesure qu’elle a, – spleen des angles rigides –
Sur elle plus uni ses deux mains aux longs os,
Sans pardon, hors du gel de ses deux Yeux algides
Tout a passé, par peur de leurs grands miroirs vides, –
Hivers haut enlunés de lune sur les eaux !…..
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Ainsi qu’une prière et qu’un ennui, soleilles –
Tu, lune pleine ! haut au haut des peupliers !
Tout a l’air d’eaux : et l’Homme inému des merveilles
Mène par la lumière, ayant l’amour des veilles,
Les pas las des Taureaux, Trois et loin réguliers.Traîneurs doux de l’aiguë et de la large herse,
Homme et Taureaux, la lune, aux pâles prés, les a
Mornes et seuls grandis : et la paix large, à verse
Molle, neige – : et, mouillé de l’impalpée averse,
L’équipage impavide et religieux va.
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Tu, lune pleine ! haut au haut des peupliers !
Tout a l’air d’eaux : et l’Homme inému des merveilles
Mène par la lumière, ayant l’amour des veilles,
Les pas las des Taureaux, Trois et loin réguliers.Traîneurs doux de l’aiguë et de la large herse,
Homme et Taureaux, la lune, aux pâles prés, les a
Mornes et seuls grandis : et la paix large, à verse
Molle, neige – : et, mouillé de l’impalpée averse,
L’équipage impavide et religieux va.
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Tout moderne, et voyant de nos modernes âmes,
Des soirs vieux, malgré lui, hors du Vrai, sans paphos
Où des déesses, il s’exile ! et, dans les gammes
Des azurs et des ors, et le nu des paros,
Mensonge et dieux il pleure, et Vous, ô pâles Ames !
Vagueuses Vierges, aux plis longs des longs peplos ! ….
Des soirs vieux, malgré lui, hors du Vrai, sans paphos
Où des déesses, il s’exile ! et, dans les gammes
Des azurs et des ors, et le nu des paros,
Mensonge et dieux il pleure, et Vous, ô pâles Ames !
Vagueuses Vierges, aux plis longs des longs peplos ! ….
…Alors, vieux de mille ans, haut azur sous l’azur,
Vieux rameaux et gaulis ! viviez-vous grands et glauques,
Temples ! et, solennels et larges dans l’air pur,
Adorés de la Vierge, émoi de l’homme mûr,
Alors, viviez-vous seuls, seuls aux zéphirs non rauques !
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