François de Malherbe est poète. Il voit le jour à une date non précise de l’année 1555 dans la ville de Caen et décède le 16 octobre 1628 à Paris. Sa carrière en tant que poète prend officiellement son envol en 1605 pour s’achever à sa mort. Avec un style d’écriture classique, il est inspiré plusieurs grands auteurs tels que François Maynard et Honorat de Bueil de Racan. Lire la suite...
Poésies François de Malherbe
François de Malherbe
François de Malherbe est né à Caen en 1555 et mort à Paris le 16 octobre 1628, est un poète français.
François de Malherbe est issu d’une famille noble, Malherbe est attaché à 19 ans au service d’Henri d’Angoulême, fils naturel d’Henri II, et grand prieur de France. François de Malherbe combattit dans les rangs de la Ligue, avant de se marier et de se fixer à Aix-en-Provence.
Appelé à Paris pour ses affaires en 1585, il reçut des pensions de Henri IV et de Marie de Médicis.
François de Malherbe est un poète français du 17ème siècle.
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Recueils de poèmes
De leur main insolente a fait tomber les armes ;
Amour en ce combat a reconnu ma foi ;
Lauriers, couronnez-moi.
Quel penser agréable a soulagé mes plaintes,
Quelle heure de repos a diverti mes craintes,
Tant que du cher objet en mon âme adoré
Le péril a duré ?
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Qu’aux deux fils de mon roi se partage la terre,
Et qu’après le trépas ce miracle de guerre,
Soit encor adorable en sa postérité.
Leur courage aussi grand que leur prospérité,
Tous les fronts orgueilleux brisera comme verre :
Et qui de leurs combats attendra le tonnerre,
Aura le châtiment de sa témérité.
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Aux déesses que nous récite
L’histoire des siècles passés.
Tout cela n’est qu’une chimère :
Il faut dire pour dire assez,
Elle est belle comme sa mère.
François de Malherbe
Qu’il ne soit point de beautés,
Où ne se trouve le crime
De se plaire aux nouveautés.
Si Madame avait envie,
De brûler de feux divers,
Serait-elle pas suivie
Des yeux de tout l’univers ?
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Ce fils où ta vertu reluit si vivement ;
Approche-toi, mon prince, et vois le mouvement
Qu’en ce jeune Dauphin la musique réveille.
Qui témoigna jamais une si juste oreille
A remarquer des tons le divers changement ?
Qui jamais à les suivre eut tant de jugement,
Ou mesura ses pas d’une grâce pareille ?
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Et les voeux que j’ai faits pourront si peu sur moi,
Que je quitte Madame, et démente la foi
Dont je lui promettais une amour éternelle ?
Que ferons-nous, mon coeur, avec quelle science,
Vaincrons-nous les malheurs qui nous sont préparés ?
Courrons-nous le hasard comme désespérés ?
Ou nous résoudrons-nous à prendre patience ?
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En incomparables guerriers,
Aura jusqu’aux deux bouts du monde
Planté des forêts de lauriers,
Et fait gagner à ses armées
Des batailles si renommées,
Afin d’avoir cette douleur
D’ouïr démentir ses victoires,
Et nier ce que les histoires
Ont publié de sa valeur ?
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A quelles dures lois m’a le Ciel attaché,
Que l’extrême regret ne m’ait point empêché
De me laisser résoudre à cette départie ?
Quelle sorte d’ennuis fut jamais ressentie
Egale au déplaisir dont j’ai l’esprit touché ?
Qui jamais vit coupable expier son péché,
D’une douleur si forte, et si peu divertie ?
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Avait toujours fait espérer
Qu’un soleil qui naîtrait sur les rives du Tage,
En la terre du lis nous viendrait éclairer.
Cette prédiction semblait une aventure
Contre le sens et le discours,
N’étant pas convenable aux règles de nature
Qu’un soleil se levât où se couchent les jours.
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