Proche du pouvoir, tu me condamnes à la solitude. Tenter de rares incurssions n’est pas la solution mais rien à faire j’aime pas la production.
Femme de passion, homme d’action ravale ta raison et écoute ton coeur. Pas de battements? Alors tends l’oreille car j’ai à te dire:
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Du sang !
Oui c’est bien du sang
Qui, aujourd’hui,
Suinte de mon âme.
Ô si seulement il suffisait…
Auxois
Sur tes mamelons de verdure,
Tendres et soyeux au crépuscule,
Je vois les draps de la nature
Couvrir tes vastes monticules.
Dans le creux de tes reins fertiles
Les rivières ont rejoint leurs lits
Après l’hiver rude et hostile
Fleurissent les champs de pissenlits.
Derrière les murailles de Semur
Digne capitale de ton terroir
Le vent nous guide sous ton armure
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Tous étaient là, dents blanches, costumes d’ombre,
– Alors que doucement s’éteignait… alors que doucement… –
Les étoiles, les nues et l’indifférence brillaient, mille feux.
– S’éteignaient reflets bleus et mélodies volatiles. –
Couleurs revenez ! Il ne faut pas se fâcher,
Il faut les imaginer rêver…
Au milieu sa taille serrée comme
Marquée, autour les contours imbibés
Laissent développer rondeurs bombees
Elle se pavane fort fièrement.
Dans la cuisine comme au firmament.
Son teint rosé paraît,appetissant
Vitaminé, concentré, nourissant.
Et puis sa peau épicée epluchee .
Bientôt, s’étend, nue et sa chair hachée
Machee surprend en bouche longuement
Par sa ductilite croquante à temps
Saisie, et le goût plonge avec gorge.
Ci-gît l’éclosion de la courge.
De l’autre côté
L’amour ne suffit pas
Et l’avenir n’existe pas
De l’autre côté
Le corps en carence, le cœur en manque
Séduction, désir, osent et s’avancent
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Ça, c’est la balle qui m’tue,
Ça m’traverse, ça fait mal,
J’vois l’horizon à perte de vue,
Moi qui tombe en cavale.
J’ai pas l’droit de vivre,
De voir le monde qui m’entoure,
Sentir le vent qui m’rend ivre,
Sentir la fatigue de mon parcours.
J’suis entourée de chasseurs,
De gens qui veulent ma peau,
Ils veulent que j’meurs,
Ta tête comme une fleur posée sur l’oreiller, en tes lèvres j’avais foi .
Effleurer tes cheveux de soie de mes doigts , fil à fil , j’ai osé .
De ton visage plus précieux qu’une perle, havre de caresse , j’ai succombé.
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Et si un jour je bousculais tous
Et si un jour je m’en allais
Et si tu rentrais et que je n’étais plus là
Et si tu ne me revoyais plus
Et si je te disais juste Merci
M’en voudrais tu ?
Serai tu heureux ?
Ou passerai tu juste à autre chose ?
Et si je me rendormais
Et si j’attendais
Et si elle m’emportais avant que je ne le sache ?
J’ai mal
Tellement mal
Sarah
J’admire au loin, au reflet de l’étang
Ses soigneuses mains, avec retenues.
Qui rare parfois, nous est convenues.
Ces mains d’insolente délicatesse,
Lui offre un statut de princesse.
Mes vices surgissent a la surface
Lorsque mes douceurs prennent place.
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