Et là-bas, sur le bord d'une plage, où j'avais déposé mes bagages, j'ai cru voir un mirage, ce n'était qu'un joli coquillage,
il fait beau, c'est le printemps, le printemps dans mon coeur, des jonquilles dans les bois, voilà, de merveilleux moments, promenons-nous dans les bois,
le petit manipulateur, il a mille tours dans son sac, la manipulation, il connait bien, il ne sort jamais de fleur de son chapeau, il se sert de pigeons, qu'il apprivoise, les dresse,
elle aimerait prendre des attitudes de petite bourgeoise, elle habite la campagne, elle voudrait perdre de mauvaises habitudes, elle commence par attacher ses cheveux, en forme de tortillons,
j'ai entendu la fuite, là, dans les toilettes, elle était toute petite, elle n'était pas en fuite, elle avait tout simplement pris place, embarrassée, elle l'était,
vous est-il arrivé de vous arrêter sur l'autoroute pour aller aux toilettes, vous vous retrouvez, là, devant la porte des waters, votre manteau sur le dos, votre sac en bandoulière, le visage crispé, vous attendez. puis vient votre tour, là, vous poussez la lourde, et vous commencez à vous dépouiller de votre manteau et de…
elle est partie pour cette plage, où il fera bon s'y reposer, la tête au soleil, elle en oubliera les commérages, ils vont prendre la route des vacances, peut-être la nationale 7,
mon petit crayon ne veut plus écrire, en ce moment il n'a pas bonne mine, me ferait-il des caprices, je ne saurais vous le dire,
juste une larme, sous une pluie de baisers, une toute petite larme, je la laisserai couler, elle jaillira de mes yeux,