Elles chantent, dansent dans une montagne nébuleuse Reines, païennes impudiques, MENADES , qui vénèrent l’orgie Des mains se tendent, des âmes perverses prient BACCHUS, leur dieu Prêtresses sans nom elles bénissent les maudits et récusent
Le soir s’attarde et congratule les vitrines diamantées Epingles de lumière fichées dans des rayons somnolents Mon regard caresse ces objets pétrifiés à l’envi Fluidité d’un regret qui s’évapore et s’enfuit
FLEURS ,oublis que l'on délaisse désabusés pensées inopportunes obsolètes regrets fleurs qui se fanent dans le regard des furtifs amants épilogue d'un ennui amours d'antan
Funambule des flots j’épave mes souvenirs Enfance déferlante de joutes aquatiques Je rimai les jeux sur des accents hybrides
Lorsque le crépuscule aura de pourpre Revêtu les horizons sur ta tombe j’irais Froisser les feuilles exsangues envolée morte Mes pas crisseraient et les ombres je saluerais
NE ME QUITTEZ PAS Voyez mon angoisse mes yeux cernent votre fuite J’appréhende votre hâte d’élaborer la suite, Enfin je sais… votre aveu franc et déloyal Signe un départ oblique, fugue fatale
Acrostiche où les vers compostent les instants Douceur opportune sur une page indexée Otée à l’étude du Larousse du temps Le sourire d’un signet marquera sa fragilité
Pièce à conviction La porte grince sa complaisance sur Les ombres onctueuses posées en ristourne Sur les murs, le plafond geignard s’offense De sa servitude, les sangsues il rejette
INTERNET Internet explose sa constance, je méduse l’écran Doucereuse j’investis les lieux béants Initiée de l’heure dernière j’explore la galaxie Lumière feinte, figée dans une blafarde inertie
Des roses rouges celles qui effeuillent l’ardeur Je les déposerai sur le portillon de l’amour Là je vous verrais ombrée par le crépuscule Vos pas je les ceindrais d’attente frémissante