poésie raymonde verney

Recueils de poèmes

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  La pêche se fait dense, hallucination des poisons concernés Une dorade vertueuse et édentée aborde une truite enfarinée Ma chère la pluie s’égoutte et pavoise dans cet étang désaffecté bien sûr répondit la précieuse le thé des cinq arêtes est compromis A quoi songez –vous fit la dorade craignez pour votre vie Voyez cet…

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Sonnets impudiques amoureuse de passion Poétesse qui d’un art osa l’éclosion, anathème Elle enfourcha les mœurs les brada sans façons Bourgeoise  dont l’inconduite frôla l’inquisition      

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LA PRINCESSE DES GLACES (1)     Cette princesse nommée PIRAVEENA a perdu un mouchoir brodé offert par la duchesse KATLEEN, si elle ne retrouve pas ce mouchoir sept ans durant  elle sera enfermée dans la citadelle des ogres Que va–t-il advenir de la pauvre princesse ? Vous découvrirez la suite en lisant ce conte  

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L’horloge des temps vacants    J’ai esquivé le temps ? Phase inachevée A la ronde du néant j’ai imprimé ma volonté Aiguilles aux reins d’acier bousculez l’insuffisance des âges S’engouffrent un air irradié et des sons métalliques    

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    Cette maison a usé ses jointures à la saison d’hiver Son âge s’est fissuré sous un crépi momifié La porte vermoulue à l’invasion oppose sa surdité Frappez ! récidivez, vous forcerez son irascibilité Dans un vestibule récalcitrant la lumière vous oserez  

LA ROSE DES VENTS  Dans un ciel affublé de lumières je vis la rose des vents Interlocutrice du néant elle haranguait les nuages somnolents Vous dépareillez les nuées de vos chimères fuyantes Je me dois de guider le destin des terriens  désorientés    

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      Sur une branche de feuillages amarante L’oiseau bleu j’ai approché oyant ses chants d’archanges Entrelacs de sons où l’âme se métamorphose Recital où l’oubli feutrait ses notes ambivalentes    

Dans une ruelle escarpée une fée m’a frôlée Vêtue de rouge, d’une mante, son âge s’était figé Dans un langage sibyllin  elle me narre des âges sardoniques Où les mages pourchassés se réfugièrent dans les montagnes frigides   

Une hirondelle se pose sur un printemps démystifié Regard oblique d’une nature qui geignait oppressée Passage d’un oiseau dans l’impasse des matins Offrande du silence qui se terre félin  

   L’horloge  convoque ce soir les ombres à un bal costumé La nuit s’impatiente et berce son attente dans une feinte noirceur Apparaissent les ombres fragiles, songeuses et  fugitives Costumées à se laisser séduire nos sibylles  se contemplent

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