Aphia la petite souris bleue et la pluie
Le chat tigré a écrit ces quelques vers pour APHIA la petite souris bleue
La pluie
Petite souris d’un parapluie protège ses dentelles
Aphia la petite souris bleue et la pluie
Le chat tigré a écrit ces quelques vers pour APHIA la petite souris bleue
La pluie
Petite souris d’un parapluie protège ses dentelles
Attendrissant, ce couple introduit la nostalgie
Dans ce sauna où les regards démentent l’inertie
Regrets, aiguillon d’un passé où l’amour s’était infléchi
Rencontre poétique où les mots s’appuient sur une plume Passage des ombres, bruit incongru je m’éprends du silence Faciès des inconnus qui se bousculent, seule livrée à mon indigence Sourire étanche on me questionne poétesse confite en écriture ?
Démesure Passion Mon enfance m’octroya une passion sans retenue Les livres de moi s’éprirent je fus l’égérie des mots bleus Dans mon jardin flottaient des senteurs d’encre Le papier se respirait sur fond d’errance
La peur se souvient encore des gémissements perçus Les nuits où la lune orangeait son profil D’une fontaine ceinte d’un auvent ténu Se réverbérait une lumière verte et nubile Apparaissait un fantôme aux cheveux verts pendants Son visage trahissait un désarroi, une absence LAURA fut tuée d’ici mille ans par une épée au cœur tranchant…
Vous ai-j aperçu ? Dans une fuite il me semblait Pourtant vos yeux essuyaient mon trouble Mes paupières rougissaient, je vous observais Féline, la soirée posa un accent double
Le silence se perd dans les ombres veloutées D’une pensée recluse sillonnant le passé Mystères enfouis spectres érigés en loi Taire des erreurs muées au fond de soi
LE REVE Le rêve, itinérance qui congratule le néant Apostrophe de désirs, au souteneur de serments Réalité obsolète qui trahit les fols instants D’une vie au timbre usé qui lasse les pédants
Carillonnant à bon escient cette petite cloche esquivait les corvées Certes son timbre doux et rêveur incitait à l’oraison Les églises de leurs habits sacerdotaux se revêtaient pourtant… La petite effrontée nommée ZYNLA ne sonnait qu’aux heures indues Confusion des vêpres, des messes dans ce quartier où la pénitence
Souffle le voile hagard qui découvre mes défuntes années Grand maman argumente ton départ pourquoi m’as-tu délaissée ? Dans cette bruine du mois d’octobre fine et obstinée Mes pleurs orphelines et solitaires balaient le temps