NOEL rondeau triolet
Noel et ses lutins laissent les bois
Car la magie opère ensorcelante
En cette nuit festive au nom des rois
Noel et ses lutins laissent les bois
ils portent des sapins gelant leurs doigts
la neige a perturbé la douce pente
Noel et ses lutins laissent les bois
Car la magie opère ensorcelante
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MON LIVRE doublette ou triplette
Mon recueil édité en vers fins
En suis-je fière de ses quatrains !
Un labeur ! Règne de CALLIOPE
Cette muse a délaissé les grecs
L’HELICON et ses joueurs d’échecs
Elle vint avec son télescope
Amour en dentelle
Le printemps se prélasse au bal des demoiselles
Un charme fort discret, quelque billet flatteur
sera bien suffisant pour envoûter les belles
Une dame au teint gris affole son miroir
Comment lui expliquer que ces petites rides
Accusent sa naissance,excluant tout espoir ?
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Feu mes jeunes années ont brûlé leurs étés
Qu’il me souvienne d’une note fugace
Jouée par un piano impétueux et juvénile
La colonie abhorrée d’un sceau brisa la glace
D’une demeure sise rue des éperviers
Cette herbe folle s’essoufflait sur les espaliers
Un lierre sage, grave observait l’écervelée
Un ballon saturée d’indigence se morfond
Délaissé dans une salle de bal il tapisse son ennui
De rêves chevaleresques, d’une geste il serait le héros
Le soir se plaît à disculper l’ordonnance de sa vie
D’investir ses limbes j’irais escortée par la lune
Je frapperais à la porte rouillée et malmenée
Un diable en barboteuse m’ouvrirait céans
M’accueilleraient des sorcières au sourire aigu
Je me purifierais dans une eau démoniaque
Dans des cuves avinées les démons se vautreraient
Beuverie, orgie, plaisirs démesurés hyperboliques
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J’ai recueilli des mots errants sur une page
D’où venez vous ? Si disparates et si anxieux
Les mots coulés sous une encre pâle et fatiguée
Me confièrent leur âge dans un langage hyperbolique
Vieilles dentelles, visages passés par l’ombre des soirs
J’ai visité, hier, une chandelle postée au coin de l’âtre
Mes aïeux figés dans une vague somnolence
Souvenez vous de moi l’infante de la lune noire
Matin où la brume stagne, mon cœur est atrophié
Portail grinçant, étude d’une liste, appel sémantique
Il me souvient d’une cour où les lois ceignaient le néant
De pupitres éraflés, d’encriers par le buvard absorbés