Oh ! Vous les impures, qui n’êtes plus vierges
Et qui osez exhiber, vos triangles de gazon.
Afin d’étouffer des noms de dieu de feux de cierges
A vous sentir submergées, de joie à l’unisson.
Oh ! Vous les démones séductrices, non obtus.
Vous qui partez en guerre, avec vos sains obus
Et entraînez tous ces jeunes taureaux en rut
A se défaire de leurs cornes tordues, de vertu.
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(Roger MARTIN DU GARD 1881-1958)
Mais qui donc est-vous pour ainsi me braver ?
De tout temps, on me fuit t’elle une pestiférée
N’appréciez-vous donc plus, cette étoile à son lever
Que d’autres rats avant vous, avaient vénérés.
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Sur la plage aux regards des passants
De vos atours prometteurs une bagatelle
La cote d’un sous- vêtement décent.
Au bien-aimé, l’art de glisser vos bretelles
Pour découvrir ébahi vos seins grisants
Puis au bambin de recourir à vos mamelles
Pour en téter le bon lait nourrissant
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Vois !
Comment la vague avant de mourir
Défait ses cheveux blancs en rouleau d’écume
Et nourrit l’artiste et le planchiste aguerrirent
Un peu plus l’art chaque jour qu’ils exhument.
Vois !
Comment la plage est devenue poli
Et se laisse égrainer en sablier du temps
Est une pensée noire de deuil sous forme d’un bouton.
Pensée noire.
Texte poétique : 70
Mille et une fleurs ravissent les yeux et le cœur
Pourtant il en est une seule chargée de malheur
Une démone de pensée noire qui me défait pour l’heure.
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Et la mort ou va t’elle ?
Bien qu’elle nous apparaisse sans queue ni tête.
Sans un aspect un contour un trait approchant
Qu’elle joue le coup en faux à faire la forte tête
En moissonnant l’après vie à tout bout champs.
A faucher imperturbablement à pleines dents
Toute existence sans se garder d’rester prudent
Et file à tombeau ouvert depuis cet os d’Adam.
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Malheureux l’imbécile qui croit qu’après la mort
Pouvoir vivre d’excellence sans aucun remords
D’avoir délaissé en bas, le plancher des vaches
Pour rallier ce haut lieu, en brebis le patriarche.
Mais le pieu avare se verrait aussitôt exhorté
De payer de sa propre personne sans compter
A compulser les saintes écritures pour l’heure
Pour obéir au caractère bienfait des valeurs.
L’acrimonieux allergique aux courants d’airs
Devra malgré lui là haut, réprimer sa colère
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Vois-tu ce peuplier, étendre loin de sa souche
Ses racines assoiffées, dans ce sol en couche
De par son faîte là-haut, atteindre le sommet
Rêver. Privé à sa base ce que le ciel permet.
C’est un beau voyage installé dans un fauteuil
D’une vie devant soi, commencée dans le deuil
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Où l’âme vagabonde, quelque peu nostalgique
Sur un terrain barbare, vaguement sablonneux
Survolé de ces ombres, aux dessins cotonneux.
Tu m’es apparu, fièrement dressé sur une tige
Piqué au vif, du dédain qui tendrait à t’ignorer
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Fantaisie.Texte poétique : 67
J’avoue d’avoir tellement reçut sur mes fesses
Des coups de pieds aux culs durant ma jeunesse
Que misogynie m’aidant en drôle de maitresse
Draguer des étalons me fît pour être pris en laisse.