Le ridicule est un ruisseau Caillouteux qui se faufile En contrebas D’aspirations profondes
J’oublie votre naissance Il ne m’est en cet instant De plus douce espérance
Un fil à coudre Au bout du rouleau Tenta de périr En se jetant à l’eau Mais la surface cruelle Le retint à elle
Bonsoir Bonsoir Bonsoir à vous les noces de la ville Dont nous percevons Les cris joyeux Qui se faufilent Dans les rues marchandes Et viennent s’écraser
Vous vous penchez à la fenêtre Grassouillete à souhait Victime ou bourreau Le saura-t-on jamais
Elle prononce des mots Comme on crache des pépins La bouche en cul de poule Exprime son dédain Du monde
Un jour peut-être On nous dira Ce qu'il lui prit Lorsqu'il s'assit Sur la pierre qui Marque la sortie Méridionale du parc
Jour après jour le chapeau Se décompose un peu plus Et le crâne bientôt Se dégagera nu Dans sa laideur naturelle
Ne vous déshabillez pas En public au mois d’avril Ne vous découvrez d’un fil Qu’à partir du mois de mai