La lumière jamais Ne te laissera tomber A ses yeux tu demeures Unique et précieuse D’où que souffle le vent Ou s’incendie le ciel Qu’importe pour elle Le bruit Le silence La paix La souffrance
Juste un simple regard Sur le galbe d’un sein Des mollets aguichants Ou la chute des reins Aussitôt la femme
La voûte étoilée Bave sa chaleur Sur le champ de blé C’est la stridence Des heures d’été Qui perce le tympan Et qui réduit le monde En un profond silence Et le rend étriqué
Il la prend dans ses bras Lui prodigue des tas De caresses et la Couvre de baisers
La tristesse si belleQu’on n’ose en rêverSe tient aux aboisSur la plageA moins qu’elleNe se faufileA votre insuDans la profondeurDes bois
Ils ne se rencontrentJamais que dans Les replis du désirQui ondulent Dans les rêves quiFlottent récurrentsSur le velours des nuits
Autrefois quand le ciel A l’aube Commençait à frémir Vers le milieu du jour Il hésitait souvent
Un petit trou Franc Net Régulier Se plaint auprès Du commissaire Du quartier Il me faudrait dit-il Un brin de fantaisie
Un rayon de lumière Aurait chu dans la mer Si brutalement qu’il Se serait fracassé Quand il a touché La surface de l’eau