Le temps s’étireComme au réveil un chatJusqu’au risque deLa déchirureQuand l’heure sonne claireEt brilleComme un sou d’argent
La ville a disparu Dans l’automne enrhumé On n’aperçoit guère Que l’avant-plan des arbres A demi dévêtus Et l’oreille attentive N’entend même plus
Elle respire encore un peu Surtout ne cherchez pas A vous immiscer dans Ce qui ne vous regarde pas Si la mort doit venir
La belle ressemblait Aux roses des sables Que façonnent les vents Dans les dunes du coeur
Ses yeux grands ouverts Eclairent les nuits Les ombres alors Se rapetissent Comme du voyageur
La face nord du gâteau Remplie de crevasses Invite à opter pour un autre côté L’ascension se fera Pas le paroi nord Mais en cette saison
De roses rouges inondée Comme un festin d’été Au soleil du Midi Elle fait vibrer Au fond de moi les heures