Dans la douceur du printemps, naît la saison de l’amour C’est un cœur qui s’emballe dans la pureté d’un regard C’est une envie de rire, de courir à deux au hasard C’est un bonheur fou, partagé par l’autre chaque jour
Faut-il toute une existence ? Pour faire revivre des cendres Que recouvre novembre Et faire taire le silence
Tu chantais la liberté, tu n’avais pas vingt ans Ce joli mois de juillet n’était que chansons En virevoltant, les filles montraient leurs beaux jupons Tu chantais la liberté, tu n’avais pas vingt ans
Au temps où nous étions des enfants ignorants De la vie, de ses drames, de tous ses tourments Que les jours s’enchaînaient après des nuits de rêves Que le matin cueillait quand le soleil se lève
Kaboul, à l’abri des regards, derrière ce mur Le jour tu as droit à quelques heures de culture Impression de liberté offerte par la guerre Sous ta burka tu te caches petite musulmane