Cultivons nousJe suis née pour mourir ; il faudra que je meure. Mais, avant que mon âme, ne s’envole aux cieux, Avant, qu’au sablier du temps, ne sonne l’heure, Je veux encor aimer, avant l’ultime adieu.
Et mon coeur lentement
Bat sa prière
Le tapis vert du canal
Se déroule majestueusement
Dévoilant à mon regard
Des multiples miroirs fluctuants
La feuille morte tombe
Raton Laveur Quel étrange prénom Pour un enfant nouveau-né
Il y a des mots durs,
Des mots doux,
Quand j’écris, je mets de coté les mots durs,
J’aime bien les mots doux,
Ils dansent devant moi
Ils savent bien que c’est eux que je vais choisir,
Les mots, ce sont mes outils de travail pour écrire,
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Je joue avec eux,
Comme , quand j’étais petite
Et que je jouais avec ma poupée,
Nos jouets on les rangeait dans un coffre,
Nos mots on les rangeait dans un coin de notre tête,
Celui qui ne rangeait pas , avait une sacré merde là-haut
Il parait que les plus riches ,on leur achetait des tiroirs,
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Ils venaient de souder leurs deux corps, leurs lèvres,
Ils étaient soudés par le désir,
Essayant de repousser l’inévitable instant,
Où n’y tenant plus , ils se laisseraient partir ensemble
Dans un océan de plaisir pur,
Elle s’écarta de lui, il dormait encore,
Elle voulait le contempler,
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L’océan, aujourd’hui, impassible, est venu Sur le sable désert de l’éternelle plage, Scintillant sur les flots, un soleil ingénu Darde ses ongles d’or entre mes blanches pages.
D'une plume imbécile L'oiseau a tenté D'écrire son nom Sur une feuille de papier