Un mot…je te l'avais dit, Un mot…qui a bouleversé toute ma vie, Je t'ai demandé une excuse, Un,deux mais non mille fois, Je n'ai pas inventé une ruse,
Vous m’avez observé Les yeux écarquillés Comme pour me fusiller Du regard Mais vous ne pouviez pas Passer inaperçus
Je suis née pour mourir ; il faudra que je meure. Mais, avant que mon âme, ne s’envole aux cieux, Avant, qu’au sablier du temps, ne sonne l’heure, Je veux encor aimer, avant l’ultime adieu.
Un aigle s’est posé sur sa plus haute crête, Son royaume, ici-bas, est hostile et austère, Le silence s’égare en son aire muette Tel l’aveugle à l’abri de ses closes paupières.
Toute nue, sur le sable, et les cheveux au vent, Je me donne au soleil sans honte et sans remords, Et ma lèvre à le goût du sel qui s’évapore En nuages ouatés comme un rêve d’amant.
Quand le jour se dissout dans la morne panade Du feuillage endormi sous de pâles couleurs, Le silence étoilé se faufile, maussade, Et la Nuit s’en revient ruisselant de pudeur.
Le regard de l'amour embellit toute chose, Des vendeuses d'hymen aux laides délaissées, Porté par tous les vents, il constelle les roses D'un mystique parfum enivrant et sacré.
Quand je vous aperçois, Je crois voir en vous, Une larme de pleur et de joie, Que je vous aurais considérés comme des rois.
Quand , dans ma classe, Les élèves veulent jouer à la chasse, Ils ne trouvent autre que la craie, Qui devient aussi plate que la raie.
La licorne a tout d'un cheval La seule différence entre cette créature et cet animal