Le jour où tout le monde est heureux, Où nous retrouvons aucun souvenir triste, Où le bonheur s'échappe et vient vers nous, Ce jour-ci tu le trouves si merveilleux: Des cadeaux étalés ici et là,
Avec l'envie de vivre, Ce souvenir, Que j'adore et je voudrais toujours l'avoir. Mais avec la pensée si triste, De ne jamais l'avoir vécu, Tout cela redevient si identique.
Fantaisie.Texte poétique : 67
J’avoue d’avoir tellement reçut sur mes fesses
Des coups de pieds aux culs durant ma jeunesse
Que misogynie m’aidant en drôle de maitresse
Draguer des étalons me fît pour être pris en laisse.
Dans le ventre brunâtre Des feuilles tombées Sur le chemin de halage J’ai vainement cherché Des senteurs estivales
Un pinson posé sur le rebord d’une fenêtre Révèle par sa flûte à bec la nuit prolongée A une silhouette inconsciemment allongée Délivrée dans une bulle de rêve va renaître Aux reflets charmants du bonheur engagé
Te dirai-je jamais assez Combien j'ai apprécié Tes cheveux verts tressés
Quand le soir en novembre Se met à tomber Personne jamais N'entend l'intercepter Voilà dit-on pourquoi Il s'étale comme une encre
La route vient d'être coupée La neige peut tomber Patientons Attendons l'été
A la fête des vieux Le coeur n'y était pas A deux doigts du trépas Les voilà devenus Flammes vacillantes Corps désarticulés N'exigeant plus rien d'autre Que de pouvoir s'en aller Leur vie n'est que souffrance