Je vous aime tant
D’un pas lourd et triomphant
J’irai voir vos champs
Et je marche pour si longtemps
À vos miroirs, à vos fenêtres
J’irai faire resplendir mon flambeau
Et sans l’ire du Wotan
Seulement le plaisir du fardeau
Dans cette nuit humaine qui l’a fait naître
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Je te dirai petit, c’est comme une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé
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Dehors les crabes de l’insomnie
Adieu l’araignée du remords
L’araignée dit
C’est un peu fort
Je ne mérite pas cette métaphore
J’ai tissé verticalement ma toile
Avec le fil de l’aube
C’est une bonne nouvelle
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Effeuiller soulever les voiles
Les paupières des mots
Mots tendus aiguisés
Déguisés sous le tranchant
Ouverts ou repliés
Le dos rond à l’usage
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Si tu le veux, pour toi, je serai dame blanche
Si tu le veux, pour toi, je serai ta mémoire
Je puise dans tes silences un bout de ton histoire
Si tu le veux, pour toi, je deviendrai louve
Si tu le veux, pour toi, je serai celle qui couve
Si tu le veux, pour toi, je serai ta prison
Je puise dans tes silences un peu de ta passion
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Là où fleurit ton innocence
Ton regard tout en tendresse
Dépose sur mon cœur une caresse
Petit, ne grandis pas trop vite
Attention que ton enfance ne s’effrite
Qu’importe ce que font les grands
Ton enfance est comme un diamant
Dépose des épines sur notre amour
Pour qu’elles brisent notre parcours
Et que de ta mémoire un jour je m’efface
J’ai peur de perdre un jour mes repères
De m’égarer sur un sentier trop noir
D’errer sans cesse dans le désespoir
Ne pas trouver les chemins tracés par nos pères
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Entouré par les siens, mais déjà en partance
Son souffle et son cœur ne sont plus que silence
Sur son visage, luisent les larmes qu’il recueille
Brisant ses liens, il part, voyageur solitaire
Il va à la recherche de son amour perdu
Dans l’aurore de sa mort, brille une lumière
C’est le paradis qui appelle les cœurs perdus
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J’imagine,
Que le monde m’entraine,
Avec mes pensées et mes peines.
Je songe,
Aux souvenirs,
Que j’ ai dû écrire avec des mots d’ ange,
Aux cauchemars,
On se dit qu'il est temps De déchirer les pages Écrites à la croisée D'humeurs incongrues Qu'il nous faut les brûler Et disperser leurs cendres A l'abri des regards