Lorsque j’ai pris la mer, mon cœur était en fête, Le soleil, gentiment, de la brume émergeait Dardant ses ongles d’or sur les mâts et ma tête, Palpitant sur mon front d’enfant émerveillé.
Les derniers êtres pensants De la ville engloutie Dans la grisaille du Dimanche matin Se promènent incertains
Ici mes frères c'est la révolution Il n'est jusqu'au tendre gazon Qui n'absorbe le sang
Jaunes et rouges venez Vous aligner sur Le modèle de l'été Bleus et verts réfrénez Vos ardeurs juvéniles Votre tour à vrai dire Ne saurait tarder
Des plumes de canard me collent à la peau Quelques patients me poussent A des imitations Je me ridiculise à l'envi
J’attendais une nouvelle de toi .
Un jour enfin je reçus une lettre ,
J’ai hésité longtemps mais je finis par l’ouvrir.
Elle était longue mais 3 mots ont suffi pour me réjouir.
3 mots que j’oublierai jamais,
Dont je ne pourrai dire si elle était fausse ou vrai.
3 mots qui m’ont embaumé le coeur.
{mosimage}Ô temps suspendu ! Innocence lointaine, L'enfance n'est plus. Feuille d'automne, Souvenirs d'amours perdus, Chagrin des départs.
Le semeur Voilà béate de bonheur Hersée fraîchement Innocente en sa splendeur Humide La terre ouverte à l'ensemencement
Et qui porte sa tunique jaune
Est-il mon soleil ?
Sur la chaîne des mots épiques
Accrochée à cette encolure liquide
S’élève une enseigne
Couchant
La lune appareille de l’autre bord
Vers des chapeaux brun bronze
Aux confins des indigos
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Poissons, ides d’argent
Grappes et virgules
Vous filez dans ses voies
Parfois dans les hymnes
Parfois dans les dérives
Il y a par là des émois
Dans la féconde qui met rubicond
La note salée et des âcres au palais
Le temps dans un espace
Et l’éternité qui perd vos idées
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