Comme un trou dans le cœur qui ne se ferme pas
Que l’on traîne derrière soi sur des chemins d’errance
Cherchant sans cesse la raison de ces silences là
J’ai vécu mon enfance comme on vit une erreur
Cherchant dans les livres comment c’était ailleurs
M’inventant un monde, où les gens étaient heureux
Où ils disaient je t’aime, où ils posaient sur moi leurs yeux
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Si tu n’es pas à mes cotés
A quoi à me raccrocher
Si tu n’es la page de mon livre
Ma vie ne serait que poussière
Perdue dans l’immense univers
Je ne serais qu’un corps sans âme
Qui se noie dans ses larmes
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Il m’est avis Que je naquis Au milieu de la nuit De la jonction morose D’une brise marine Et d’écumes tremblantes
Eh bien Corps et bien Le bateau coula Comme un sac lesté Au fond de la mer
J’ai vidé la bouteille Sans absorber la lie Puis je me suis couché Sans trouver le sommeil
Si tu savais combien d'amis Ont cru bon de rejoindre Le ciel et à quel point La vie s'est obscurcie
Oublie l'herbe sage Et le soleil d'été Les coquelicots Dans les champs de blé C'est de la fange que naît l'invention Et du fumier que surgit le désir
Il est des jours où le pont Veut s'écrouler dans la rivière Et les poissons Depuis longtemps s'en méfient