Quand peau contre peau nous retrouvons ce hâvre dont l'absence prolongée fait vaciller ma raison comme sape s'en prend aux fondements de la maison quand la tiédeur de ta chair diffuse en moi la sérénité du savoir
ENSEMBLE Au retour bien sûr, heureux et purs, cédant au désir, Enfants, Ils firent l'amour Emportés, le moment important, Les voici soudain jetés en étonnement
Attendre pour savoir Au matin dans la chambre Si les voix entendues Avant de s'endormir Vont ou non refleurir Prêtes à vomir Des avertissements Et des leçons de vie
On trouve parfois Dans un fond de grenier Des souvenirs d'enfance Et des objets cassés A la ressemblance Du passé
Autrefois je m'adonnais aux joies vaines Je comptais à rebours Produisais des bruits sourds Dans le sable Je dénombrais les jours Et je touchais des doigts Le soleil insaisissable
A voix basse je chante Les cendres du passé lointain Mais je tisonne les braises En dépit de tout Et murmure des mots que vous Ne percevez pas Je ne saurai jamais si le feu s'est éteint Et m'éloigne de vous A petits pas
Petit Trapu Le crâne dégarni On l'avait aperçu Les bras chargés D'un paquet immense Il sortait d'un Magasin de silence
Tandis que l'horizon S'assombrit et se bouche La main s'agite Sur le papier Qui noircit à son tour
Car je crains de ne jamais le voir après le lendemain,
Et ainsi je n’aurai jamais le pouvoir de l’amour,
Qu’il prétend chaque jour.
A l’instant où j’arrive devant ma destination,
C’est à dire devant celui qui m’a harcelé de questions,
Avant qu’il ne lise la peur dans mes yeux,
Avant qu’il n’aperçoit la faiblesse dans mon coeur,
Que sont les larmes des vieux
Sinon le sel de leur enfance oubliée
Et même parfois pour certains d’eux
Le sang de leurs erreurs
Le sang de leurs regrets,
Le sang de leurs remords ?
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