C'est beau ! Cet océan ou nulle vague Ne perturbe sa douceur bleuâtre Cet écoulement limpide de la rivière Qui traverse calmement la plaine
J'écris en flammes rouges En contre-jours sauvages En semi-transparences J'écris avec la cendre Qui brûle encore un peu
Gare aux troupeaux De moutons bleus qui volent Aux étoiles filantes Qui défient le matin
Est-ce pour vous Que les portes de la ville ruissellent De paillettes brillantes Et que les murailles étincellent A l'image de votre beauté
Les débris du miroir ont ridé la surface De l’étang de ma vie. J’ai oublié les jeux, oublié les enfants, J’ai oublié aussi, sur les pavés mouillés, Les rondes et les cris, j’ai oublié les chants, J’ai verrouillé le temps de mes jeunes années.
Les bras retrouvés après la longue errance le désarroi renouent l'alliance
Après l'assoupissement qui dira la douceur infinie l'apaisement du réveil des amants
ou comment un amour évolue. Par hasard – hasard'eux – Deux se découvrent, s'apprécient, se disent à demi, rendant à Dieu merci. Ne sont alors presque plus qu'un et demi.
{mosimage} Tes doigts sont source Où voguent mes sensations Souffle sur mes peines Libère mes craintes, mes larmes.