Quand une montagne Vient accoucher D'une souris Elle s'en sépare très vite L'abandonne au torrent Glacial et tumultueux
Si tu pards oublie ce tout que nous formions et reprend aussi l'air que tu as mis dans mes poumons
Je l'aime Autant que ce mot a de sens Autant que ce sens n'a de limites Qui dépassent les horizons De l'usuel, du normal et du logique
Texte poétique Les mots évaporés Disponible uniquement sur le site de l'auteur ici: http://pouemes.free.fr/poesie/mots-evapores.htm
Ch. Baudelaire (Un hémisphère dans une chevelure)
LAISSE – moi t’approcher, te regarder encor,
MOI qui ai toujours su rester beaucoup trop sage,
RESPIRER dans ton cou les bouts de ton corsage…
LONGTEMPS j’ai désiré caresser ton beau corps,
Lire la suite...
Le soir s’est fait un lit dans la ville qui dort. La lune a égaré la Muse du Poète Et sa barque, amarrée aux anneaux du vieux port, Ondule et ondoie comme une girouette.
Mansarde sombre et mystérieuse du passé
Ou se retrouvent apprivoisées de vieilles histoires
D’enfants sérieux qui se construisaient dans le noir
Et là, cachés, fantômes objets, vieillards sans âges
Dorment si fort qu’ils en soupirent dans ma mémoire
Espérant que les feuilles sèche tombent encore
Disparaissant du souvenir de mon miroir
Dans une ruelle escarpée une fée m’a frôlée Vêtue de rouge, d’une mante, son âge s’était figé Dans un langage sibyllin elle me narre des âges sardoniques Où les mages pourchassés se réfugièrent dans les montagnes frigides
Une hirondelle se pose sur un printemps démystifié Regard oblique d’une nature qui geignait oppressée Passage d’un oiseau dans l’impasse des matins Offrande du silence qui se terre félin