Poésies contemporaines

Poésie Cypora SEBAGH

Je me souviens de lui, comme si c’était hier,
Son visage cuivré, sillonné par les ans,
La pipe qu’il fumait dans un nuage blanc,
Ses mains calleuses, rudes, qui labouraient la terre.

Les pieds dans les sabots depuis l’aube à la nuit,
Faut tirer l’eau du puits, abreuver les chevaux,
A la tombée du jour, ramener le troupeau,
Un labeur harassant : voilà toute sa vie !
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Est-il au monde regard plus clair Que celui de Françoise L'accorte Fribourgeoise Que l'on voyait naguère Au coeur du Bois d'Amour  

poèmes Claude Colson

Noire

Noire ton image devant mes yeux
Noir le regard qui me sourit

Noir le cheveu, vif comme feu
Noire la vêture comme parure
Majestueuse et libre
Tu embrases mon désir
En moires noires.

C’est plus difficile qu’on ne le pense… Partager de notre personne avec les autres, ce qui nous habite à l’intérieur… C’est moins difficile qu’on le pense de permettre aux autres de nous connaître… Je ne parle pas de la vie de tous les jours, mais plutôt de ce qui nous habite le cœur et l’esprit….

Comme la peau se détache de la chair La chair aussi se détache des os Mais les os De quoi se détacheraient-ils

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