La pêche se fait dense, hallucination des poisons concernés Une dorade vertueuse et édentée aborde une truite enfarinée Ma chère la pluie s’égoutte et pavoise dans cet étang désaffecté bien sûr répondit la précieuse le thé des cinq arêtes est compromis A quoi songez –vous fit la dorade craignez pour votre vie Voyez cet…
Poésies contemporaines
Ne vous déshabillez pas En public au mois d’avril Ne vous découvrez d’un fil Qu’à partir du mois de mai
Très souvent pour séduire En parades nuptiales Des mâles crient si fort Qu’ils déchirent la nuit
Superbe était l’errance Si pleine de douleurs Si pleine de couleurs La forêt semblait immense
La lune est pleine à ras bord A deux doigts d’éclater Elle s’apprête à vomir Sur la mer argentée
Il avance masqué A pas de loup Sans se presser Sûr de passer Inaperçu
Un jour nous reviendrons Avec pour tout bagage Des souvenirs épars Étonnamment légers
Le moindre objet qu’elle déplace Est porteur de la trace De celle qui L’a précédée Mais nul ici
Voici venu le temps De cesser de marcher Place au repos Evoquons le passé Le chemin parcouru
Les maillons de mon filet effiloché M’ont laissé traverser Mes nuits sans sommeil À tes côtés je m'éveille Je n'ai plus peur des lendemains au goût incertain