Elle prononce des mots Comme on crache des pépins La bouche en cul de poule Exprime son dédain Du monde
Lucidité Tu dis tout haut Tes pensées secrètes Celles que d'autres Pensent de toi Mais eux disent tout bas Ce que toi tu sais déjà Car de leurs yeux se reflète leur défaite Tes intuitions trahissent déjà
Carillonnant à bon escient cette petite cloche esquivait les corvées Certes son timbre doux et rêveur incitait à l’oraison Les églises de leurs habits sacerdotaux se revêtaient pourtant… La petite effrontée nommée ZYNLA ne sonnait qu’aux heures indues Confusion des vêpres, des messes dans ce quartier où la pénitence
LE QUATRAIN DU MATIN J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant la volupté de l’énergie créatrice Les secondent symbolisent la splendeur de la matrice Les heures tournent à vive allure
Un jour peut-être On nous dira Ce qu'il lui prit Lorsqu'il s'assit Sur la pierre qui Marque la sortie Méridionale du parc
(Roger MARTIN DU GARD 1881-1958)
Mais qui donc est-vous pour ainsi me braver ?
De tout temps, on me fuit t’elle une pestiférée
N’appréciez-vous donc plus, cette étoile à son lever
Que d’autres rats avant vous, avaient vénérés.
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Jour après jour le chapeau Se décompose un peu plus Et le crâne bientôt Se dégagera nu Dans sa laideur naturelle
CONDITIONNEL PASSE J’aurai tant voulu aimer la vie le long des jours sans sursis J’aurai tant voulu croire que le chemin était balisé le long de la voie ferrée J’aurai tant voulu courir la rage au cœur à la recherche du bonheur Mais j’ai remonté les cols enneigés de mes années dangers Et mon état…
Souffle le voile hagard qui découvre mes défuntes années Grand maman argumente ton départ pourquoi m’as-tu délaissée ? Dans cette bruine du mois d’octobre fine et obstinée Mes pleurs orphelines et solitaires balaient le temps