Poésies contemporaines

En descendant au ralenti Les mille trois cent douze marches Sans main courante Qui mènent en vos cryptes profondes Où tous les secrets du monde

Je connais par cœur la carte du Tendre Les plus petits méandres de la rivière Oubli Les confluents du Ridicule Et les cavernes minuscules Qui débordent de trésors factices

Depuis hier eh bien j’existe Formellement La porte qui s’ouvre N’invite plus au précipice Et le sol est herbeux Où les vaches sont couchées

Un fil à coudre Au bout du rouleau Tenta de périr En se jetant à l’eau Mais la surface cruelle Le retint à elle  

Bonsoir Bonsoir Bonsoir à vous les noces de la ville Dont nous percevons Les cris joyeux Qui se faufilent Dans les rues marchandes Et viennent s’écraser

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