Laissez-moi quelques jours En compagnie de Fantômes familiers D’ombres lointaines Depuis longtemps estompées Mais que j’entends m’appeler Pour que je vole à leur secours
Le soir Ce soir Refuse de tomber On dit que tout espoir est perdu De lui faire entendre raison
L’accueil à dire vrai M’a paru très étrange Inattendu L’assemblée régionale Des saules pleureurs N’est plus ce qu’elle fut
Vous ai-j aperçu ? Dans une fuite il me semblait Pourtant vos yeux essuyaient mon trouble Mes paupières rougissaient, je vous observais Féline, la soirée posa un accent double
Portée disparue Depuis deux ans On l’a retrouvée Dans un sous-bois où jamais personne ne vient se balader
Le singe est le produit du croisement De l’homme et de la femme Et le poisson n’a rien à voir Dans cette sombre histoire S’il avait à y voir Cela se saurait depuis longtemps
Rien à construire sur des ruines Les ruines il faut qu’on leur laisse la paix Comme aux cadavres alignés A six pieds sous terre
Elle se meurt à petit feu Comme la bougie du sacristain Qu’il allume avec Une poudre de perlimpinpin Puis qu’il éteint Très simplement En soufflant dessus
Après un long baiser Il avala Une lance d’incendie Un seau pompeUn extincteur D’ordinaire accroché Au vieux mur décrépit De la seconde volée D’escaliers