Ciel de mes reves tes etoiles m'eblouissent Tes chiméres mes fascinent Raconte les à moi
Poésies contemporaines
Un triple sot Chantait en haut D’une échelle si grande Que nul ici-bas
Quand j’ai vu en enfer Des flammèches et des braises Aussi misérables que celles qu’on voit Sous la viande qu’on grille Sur un petit feu de bois
Silence Silence Ecoutez le chant Qui descend Le long des ruines Moussues de l’église
L’herbe était jeune à mes pieds Pleine de vie Elle tressaillait d’espérance Son avenir semblait Assuré jusqu’à ce que Débordant d’inconscience Je l’écrasasse du poids De mon indifférence
Tandis que nous montions Encordés par le cou La pente sinueuse D’autres plus en avance que nous Avaient atteint déjà le bout
LUI Il me garde à vue à chacun de mes gestes Et si pour lui je suis une étoile céleste Son regard amoureux me tire les vers des yeux On ne ment pas quand on est amoureux
Drames humains à petite échelle
Emplissent les coeurs en ribambelles.
Bien dérisoires face au Grand Tout,
En toi pourtant soucis sont tout.
Nature en joie en ce printemps
Une vache brune Débordant d’ardeur Déambule au cœur De la vieille ville
A sa charrue le paysan Vient d’attacher la paysanne Il s’est coiffé d’un feutre noir Tout cabosséMais qui fait deuil Et fouette le cheval Pour qu’il marche plus vite