Frères et Sœurs Rendons hommage A la rosière du village Qui prépare nos repas Tralali
Ici finit sa course Il suffit d’accepter Que le train entre en gare Qu’il se fait tard Et qu’il est temps de s’arrêter
Tout près de l’écurie Une petite fille Au pied bot A caché dans un pot
La mort vous va très bien Et pourtant je regrette Le temps où vivants Tous les deux nous dansions Libres sur les pistes
Je connais la morsure de ta bouche
et la balance de tes bras
Les mots de tes désirs
l’effet que je t’envoie
Je connais la douleur de cet enfer
et le rêve de tes pas
Le non je t’aime du poète
l’envie que tu as de moi
lorsque je ne serai plus qu'un tas de futur résidu lorsque j'aurais des cratères audessus de mes cheveux,
Démesure Passion Mon enfance m’octroya une passion sans retenue Les livres de moi s’éprirent je fus l’égérie des mots bleus Dans mon jardin flottaient des senteurs d’encre Le papier se respirait sur fond d’errance
Ma question j’en conviens N’a plus grande importance Peu me chaut finalement Que vous y répondiez Laissez-moi je vous prie dans l’ignorance
De la blancheur des écumes ardentes S'élèvent parfois comme d'un encensoir Des douleurs profondes et lancinantes Qui imprègnent les murs Ou flottent dans l'air longtemps Et s'incrustent dans la mémoire