On raconte partout Que le soleil suivit Le cours de la terre Tout autour de lui Avec tant d'attention Que cette révolution Lui fit tomber la tête
Je suis un poète minuscule Au point de ne pas M'apercevoir moi-même Et je me couvre de ridicule
Oui je sais que sous Le Pont Mirabeau Coule la Seine Paul Celan s'y serait suicidé
Vous jouez Vous faites semblant De m'aimer dit-elle Mais vous me détestez Au point qu'il est temps Que je m'en aille A tire-d'aile
Le jour se léve L'aurore est teinté de désir Une flamme brûle mon coeur Je te désir un peu plus chaque jour
Aphia la petite souris bleue et la pluie
Le chat tigré a écrit ces quelques vers pour APHIA la petite souris bleue
La pluie
Petite souris d’un parapluie protège ses dentelles
Dans une buée frivole ils s’avancent impatients
D’atteindre les eaux torrides ruisselantes dans une cellule
Les amoureux hâtent l’attente au sortir des bains
Leurs mains rejoignent l’effervescence des bulles
Attendrissant, ce couple introduit la nostalgie
Dans ce sauna où les regards démentent l’inertie
Regrets, aiguillon d’un passé où l’amour s’était infléchi