Jean-Claude mon frère Vieil anar comme moi Permets que je t’envoie Ce petit poème Dédié à tous ceux que l’on aime Et qui portent un petit chapeau De Zozo Rigolo
On trouve des amours Solides comme l’airain Que le divorce aspire Et que gomme le temps
Je m’observe dans le miroir Vénitien de mon aïeule Dont les pieds sous les glaïeuls Reposent depuis longtemps
J’ai parcouru très chère En pagayant tous les ruisseaux Tous les torrents Et toutes les rivières Qui partaient de ton coeur Et traversaient Des paysages désolants
Des rives aux routes tout en déroute
Ma vie se plisse et se déboute
Elle se parsème, remplit de doutes
Quand j’ai le cœur à la dérive
Il se dérobe à l’impudence
Devient méfiance et arrogance
Trahit en transe par l’insolence
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Explose et ruine mes molécules
Des vents violents soufflent en ma tête
Ces vents amers qui font la fête
Petite bulle d’incertitude
Qui broie mes doutes et les accule
Dans des caveaux, des sépultures
Toujours plus noirs que le parjure
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Parlez-nous français je vous prie Pourriez-vous éviter D’aligner des mots Qui ne signifient rien Dont la savante allure N’éblouit plus guère Que les parangons
J’ai avoué aimer, mourir sans transition
Un serpent venimeux cruel et délicieux
L’amour est une tombe ouverte sur la raison
Dans laquelle on y trouve les poètes malheureux
S’oublient en jolies phrases écrites des tréfonds
Pernicieuses souffrances, telles sont les émotions
Accoucher d’un écrit aux multiples saisons
Donne aux larmes une saveur dont l’acide est passion
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Se cacher voluptueusement, mystère.
Le papier solennel, simple désir.
L’écrit griffonné, désert.
Compartiment inviolé, la rose séchée.
Souvenir réservé, un cœur ému.
L’ouvrir lentement, sagesse parfumée.
En extraire le plaisir, point déçu.
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J’ai vu des cygnes blancs Striés de bleu Couronnés d’or Et des mouettes endeuillées Assises au bord De l’eau claire