Les heures du jour s'égrènent Comme le chapelet usé De ma vieille cousine Abîmée en prières Et par le temps passé
La dérision m’est un vertige Qui m’élève en un pays Sans frontières et qui confine A l’absolu A l’infini
Que faire me dit-elle De l'émiettement De la vie sous le vent
Vous vous méprîtes Sur mon compte et j'ose Le clamer sur les toits J'étête les roses
Tu bois ta bière Dans l’un de ces verres Epais et lourds Comme les jours Les plus laids Et tu l’avales d’un trait Puis tu te lèves en rotant
J’ai croisé Baudelaire Dans le quartier latin Plein de monde à Cette heure-là Mais personne ne l’a Reconnu semble-t-il
la lune à un enfant
ce soir j’ai trempé ma plume dans le firmament
pour écrire la lune à un enfant
celui qui n’est pas la
celui qui ne sait pas
j’ai trempé ma plume dans l’étoile
Lascaux de Gama Fatigué ce soir-là S'en alla se coucher Dans une grotte à Lourdes Il y dormit Tranquille Sans que rien Autour de lui Ne fît le moindre bruit Ni ne provoquât L'ombre d'une émotion © Jacques Herman – 2007
Dans l’absolu de l’inconnu
J’avance en moi, je suis perclus
Par la violence des heures indues
Parfois aussi j’écoute le vent
Qui porte au loin mes doléances
Elle se confondent au détriment
De tout ce qui fait ta fragrance
Lire la suite...