Je souhaite blanchir ton ombre A la craie Et me plonger dans l'eau Mousseuse du bain Entraîner à leur perte
Je suis revenue Sur mon petit cheval A moitié dévêtue Et me suis arrêtée Dit-elle Juste à côté de vous Qui jouiez si mal De l'accordéon
Vieilles dentelles, visages passés par l’ombre des soirs
J’ai visité, hier, une chandelle postée au coin de l’âtre
Mes aïeux figés dans une vague somnolence
Souvenez vous de moi l’infante de la lune noire
Fleurs de cactus Fleurs de pommiers Coquelicots Couleurs des bonheurs simples Des saisons prometteuses Je vous mets en gerbes Et en couronnes
Ce cadavre à mes yeux Allez savoir pourquoi Ressemblerait un peu A du fucus vésiculeux
Des choses étranges
Que je ne comprends pas !
Des bruits, des humeurs
Des vagues impétueuses et désastreuses
Pour mon pauvre coeur !
Quelle machine étrange
Qui sans cesse me dérange
Pour un oui…..
Pour un non….
Lasse d'avoir marché Sur des cailloux pointus Lasse d''avoir erré Fatiguée Fourbue
Marie Marie La vie s'en va Comme l'eau de pluie S'écoule du toit De la maison
C'est la fin du voyage Ô mon frère tu vas Mourir et je crois Que la mort n'est pas de ton âge