Assise à même le sol
où la montagne Sainte Victoire
Dans sa splendeur intemporelle
Devient mon arme éternelle
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Poésies contemporaines
Il a plongé les mains Dans du métal en fusion Un mélange d'étain D'antimoine et de plomb
Elle avance d'un pas S'arrête et voilà Que descendent du ciel Des poussières rougeâtres
Sont comme des décharges d’adrénaline
Vous transportent et vous déclinent
Sur les pentes vertigineusement naturelles
Du langage du corps jusqu’au mutisme du cœur
C’est un art de vivre dont on s’enivre sans pudeur
Sans modérer ses actions ni ses ardentes fureurs
Et jouer du verbe aimer au présent et à toutes les heures
Voici l'ombre éblouissante La noirceur aveuglante Et l'élasticité du temps Que nous voulons mesurer
Toutes les morts sont douloureuses Il n'en est aucune qui soit belle Pas même m'entendez-vous Celles qui sont au rendez-vous Des délivrances fallacieuses Ou de la geste d'un héros
La main lentement glisse Sur le corps refroidi Remonte jusqu'aux yeux Ferme les paupières
Donne-moi un baiser
Dans un indicible élan vers toi …
Ma lèvre turgescente tremble
avide de se fondre
en un immortel soleil
qui flatte d’or ta lèvre miel
Dans la chaleur du prélude …
Mon cœur bat à se briser
fabule l’esquisse d’un baiser
suave, voluptueux, langoureux
à s’en perdre dans un ailleurs vaporeux
Et nos bouches …
Se rencontrent, s’unissent sages
Comme une douce brise qui déposerait
un bisou dans le cou de l’aurore
Enfin, nos bouches s’éveillent
en écho à la vie
animées du merveilleux
Nos lèvres soudées l’une à l’autre
s’apprennent, s’amusent,
se dégustent, s’éternisent
… en feu se consument
Mariesarah
Une fenêtre ouverte sur l’automne mordoré
je regarde octobre arriver
et ses feuilles mortes voltiger
autour de l’évanescent été.
Je regarde octobre s’enraciner
dans la terre ocre et ensanglantée,
il enfante des vignes à s’enivrer
de vins capiteux à la robe fruitée.