Poésies contemporaines

J'ai la voix rauque Les yeux globuleux Le teint verdâtre Mon voisin de palier

Ma tête est pleine de sable et d'eau Avec cette pelle J'en ferai ce château Qui se détruit à marée haute Et dont la vie Comme la nôtre Souffre de brièveté

Le jour est sans fin Comme la désespérance Et le soleil m'accuse D'un crime Que j'ai vraiment commis Mais par inadvertance

Je me suis réduit Moi-même à l'état de virgule   Virgule   En espérant ne pas vous décevoir  

Dromadaire parfait Poilu Zélé Fier à souhait Monture du Chevalier du désert Ou du héros fatigué  

La plus grosse vient de s'enfuir Elle roule sur le pont Tombe dans l'escalier Tente de sortir Par un hublot Désespérément fermé

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