M’adonnant aux coutumes conjugales Conjuguées avec ma coutumière, Dans l’élan de notre rythme frugal Claqua une retentissante affaire :
Poésies contemporaines
Des mots tirés au hasard d’un mikado Qui courent, qui courent au galop, Rugissant, Surgissant en cent sursauts Sur la feuille qui au vol les attrapera ;
Que les étoiles,
Dans mon désert de dunes tu te fais nuage triste
Et les voiles.
Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ?
Où te caches-tu, Avalon ? Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ? Au fond de mes tripes je te sens
Qui donne de petits coups de pieds
Et qui se fait des plus insistants
Au fond du silence de mes pensées.
S’envole à ma portée m’insuffler tes mots avenants :
Sentiments dévoilés tout comme ta pudeur
Et puis ton corps olé à mon regard protecteur…
Un message posté sur le souffle d’un vent
S’envole à ma portée m’insuffler tes mots avenants :
Sentiments dévoilés tout comme ta pudeur
Et puis ton corps olé à mon regard protecteur…
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Tournez, Tournez, les aiguilles du Temps, Tournez à la manière des carrousels Que l’Hiver fait déserter des enfants Et que peuple un couple d’amants De la jeunesse de ses fragiles ritournelles.
Femme, Lorsque l’automne souffle sur tes charmes, Qu’un à un tes vêtements tu effeuilles, Alors moi de mon côté je rends les armes : Moi je frissonne tout comme une feuille.
Le Temps, pareil aux vagues sur le sable, Ronge et ronge le rivage de ma mémoire, Glisse entre mes doigts, insaisissable, Me laissant couler vers mon seul désespoir.
Poème démystificateur dédié à la Mort. Le Temps me poursuit à chaque heure Sans jamais un soupçon de repos ; Il rit ! Il rit ! Qu’il se sait vainqueur : Un jour il me fauchera au saut.
Et quand à tout ce que je déteste Mon œil voit se superposer Comme un calque ma psyché, Qu’est-ce qu’il me reste ?