Dans le creux du vent
L’amoureuse se rêve
De l’éternel amant.
Pourtant
Dans sa mémoire
Se meurt le printemps
Et vacille l’espoir.
N’a jamais atteint le creux de mes silences.
Mon corps s’imprègne de l’âme d’une Eve
Et pénètre dans l’univers de l’impermanence.
Au large de mes espérances cet épithalame.
Il chasse les chagrins perdus dans l’axe du temps.
Escorte sur mon chemin le reflet de mon âme
Je suis l’étincelle du désir en dérive du vent.
dans un paysage
ou les songes sont fertiles.
Elle, elle écrit
avec ses larmes de sang
les arcanes de sa vie.
Si vaste est le poème.
Sur son âme dénudée
ici et là
des mots ainsi jetés
recherchant l’harmonie d’un poème.
Une encre bleue en quête de vérité.
Remplir sa vie
entre le doute et l’assurance
les mots du poète
qu’il écrit ses poèmes
assis sous l’ormeau
captant l’esprit du vent
puisant dans la lumière du matin
l’éclat des mots.
Sur une feuille blanche
le souffle du poète
visage au vent je respire
l’odeur de la terre
devinant dans le clair-obscur
l’impermanence du silence.
Je cherche le chemin
dans la nudité du présent.
Frissonne l’ombre de la fragilité
s’éloignant peu à peu des sentiers de sa vie,
dérivant lentement du chemin qui lui été choisi
elle part.
Un besoin, une envie,
un couloir dans la nuit
guidée par le silence,
une profonde solitude.
Je n’avais jamais vu un regard pareil auparavant
Un regard qui parle de tout à la fois
Je n’avais jamais senti une chose pareille avant
Un regard qui décrit un amour sans lois
Son regard
Mon cœur est un cimetièreSuspendu entre ciel et terre.Des mots mort-nés le pourrissent.Les gens bien me maudissent.Je suis la charogne de Baudelaire.Mon cœur est un ilot de non-tempsOù les vieilles passions enterréesSe laissent parfois aller à vivreAlors je tangue comme le bateau ivre .
Il t’a suffit d’un mot fouPour me semer dans le cœurCe germe de bonheur.Je l’arrose de mots douxEt parfois de mes pleurs.Le germe se fait tigeEt il lui pousse des feuilles…J’ai eu le vertigeA la première fleur.Nul besoin de butinerTon miel se laisse coulerDe gynécée à androcéeEt la corolle chaque soirSe ferme sur mille secrets.