Poésies contemporaines

Danielle Risse

Parfois

Dans le creux du vent

L’amoureuse se rêve

De l’éternel amant.

Pourtant

Dans sa mémoire

Se meurt le printemps

Et vacille l’espoir.

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Un poème à la mesure de mes rêves
N’a  jamais atteint le creux de mes silences.
Mon corps s’imprègne de l’âme d’une Eve
Et pénètre dans l’univers de l’impermanence.

Au large de mes espérances cet épithalame.
Il chasse les chagrins perdus dans l’axe du temps.
Escorte sur mon chemin le reflet de mon âme
Je suis l’étincelle du désir en dérive du vent.

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Elle, elle navigue

dans un paysage

ou les songes sont fertiles.

Elle, elle écrit

avec ses larmes de sang

les arcanes de sa vie.

Si vaste est le poème.

Sur son âme dénudée

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J’ai retrouvé

ici et là

des mots ainsi jetés

recherchant l’harmonie d’un poème.

Une encre bleue en quête de vérité.

Remplir sa vie

entre le doute et l’assurance

les mots du poète

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On dit

qu’il écrit ses poèmes

assis sous l’ormeau

captant l’esprit du vent

puisant dans la lumière du matin

l’éclat des mots.

Sur une feuille blanche

le souffle du poète

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Battant le temps,

visage au vent je respire

l’odeur de la terre

devinant dans le clair-obscur

l’impermanence du silence.

Je cherche le chemin

dans la nudité du présent.

Frissonne l’ombre de la fragilité

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Les poésies de loo

Nous traversons tous des périodes de vide intérieur..

s’éloignant peu à peu des sentiers de sa vie,

dérivant lentement du chemin qui lui été choisi

elle part.

 

Un besoin, une envie,

un couloir dans la nuit

guidée par le silence,

une profonde solitude.

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lilipoemes

Son  regard
Je n’avais jamais vu un regard pareil auparavant
Un regard qui parle de tout à la fois
Je n’avais jamais senti une chose pareille avant
Un regard qui décrit un amour sans lois
Son regard

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Monia Belazi

Mon cœur est un cimetièreSuspendu entre ciel et terre.Des mots mort-nés le pourrissent.Les gens bien me maudissent.Je suis la charogne de Baudelaire.Mon cœur est un ilot de non-tempsOù les vieilles passions enterréesSe laissent parfois aller à vivreAlors je tangue comme le bateau ivre .  

Il t’a suffit d’un mot fouPour  me semer dans le cœurCe germe de bonheur.Je l’arrose de mots douxEt parfois de mes pleurs.Le germe se fait tigeEt il lui pousse des feuilles…J’ai eu le vertigeA la première fleur.Nul besoin de butinerTon miel se laisse coulerDe gynécée à androcéeEt la corolle chaque soirSe ferme sur mille secrets.

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