INTERNET Internet explose sa constance, je méduse l’écran Doucereuse j’investis les lieux béants Initiée de l’heure dernière j’explore la galaxie Lumière feinte, figée dans une blafarde inertie
Poésies contemporaines
Des roses rouges celles qui effeuillent l’ardeur Je les déposerai sur le portillon de l’amour Là je vous verrais ombrée par le crépuscule Vos pas je les ceindrais d’attente frémissante
Le soir blêmit le séjour des meubles Dissipée la clarté disparaît hâtive Mon regard hypnotise le vide, fatigue Somnolence virtuelle, mes yeux se cillent
LES BOTTES AUX SEMELLE DE VENT1 extrait des livrets de remy Il existe quelque part en chine une montagne où la brume est éternelle Cette montagne se nomme CHOUNG on raconte que la nuit venue des esprits hantent Cette montagne un peu hallucinée. Un jour un voyageur exténué s’arrêta au pied de CHOUNG afin de se…
Habiles à s’envoler vers des paroles effrénées Insolents ils s’attardent au creux des silences vaincus Ombrés d’assuidité ils s’ingèrent dans des phrases fatiguées Le sens se meut et le ton s’acquiert ardu Les mots s’épongent le front, canicule, ou relent de peur ?
je vis le clair de lune ambrer l’éternité et des étoiles gracieuses filer le charme je vis le ciel somnoler, d’une journée lassé mercenaire d’un été qui prenait les armes
Le voile invoque les affres du désir Approche distante d’une sourde fascination Les yeux errent éperdus dans leur contemplation Attentifs, aux rites palpables de ce plaisir
Un homme assied son âge empirique Il remonte une sente métaphysique L’éclat de ses années a succombé Il s’est terni dans l’ombre glacée
Dans nos tiroirs se légifèrent les passions Feu d’intention où les leurres se perdent Je fouille l’absence ancienne, l’exode Un disque rayé implore mon attention
Je regarde devant moi
Je ne te vois pas
Derrière non plus
Souvent j’ai cru te tenir dans mes bras
Mes rêves les plus fous
Sont dans tes bras