J’ai éclairé ma maison avec des rayons que j’ai mis dans mon placard, Dès que j’ouvre mon placard mon visage s’éclaire, C’est sûrement les rayons qui permettent à la lumière de se répandre,
Le téléphone sonne toujours, Mais il n’y a jamais personne au bout du fil J‘ai beau crier c‘est qui, Je crois bien qu’il s’est endormi,
Un jour mon amour tu seras près de moi, En attendant je voudrais que tu sois fort, Que nous soyons forts tous les deux, Je sais que je te manque,
Par-dessus les hauts murs de tes profonds silences
J’ai cru voir par instant des bribes de mon enfance.
Un jardin ombragé planté d’un marronnier,
Quelques arbres fruitiers sous un soleil d’été
Gorgés de beaux fruits rouges qui me tendaient les bras
Et que je regardais à travers le judas
D’une cabane en bois où j’étais enfermé
Le temps que tu reçoives cet homme endimanché…
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FLEURS ,oublis que l'on délaisse désabusés pensées inopportunes obsolètes regrets fleurs qui se fanent dans le regard des furtifs amants épilogue d'un ennui amours d'antan
Funambule des flots j’épave mes souvenirs Enfance déferlante de joutes aquatiques Je rimai les jeux sur des accents hybrides
Lorsque le crépuscule aura de pourpre Revêtu les horizons sur ta tombe j’irais Froisser les feuilles exsangues envolée morte Mes pas crisseraient et les ombres je saluerais
NE ME QUITTEZ PAS Voyez mon angoisse mes yeux cernent votre fuite J’appréhende votre hâte d’élaborer la suite, Enfin je sais… votre aveu franc et déloyal Signe un départ oblique, fugue fatale
Acrostiche où les vers compostent les instants Douceur opportune sur une page indexée Otée à l’étude du Larousse du temps Le sourire d’un signet marquera sa fragilité
Pièce à conviction La porte grince sa complaisance sur Les ombres onctueuses posées en ristourne Sur les murs, le plafond geignard s’offense De sa servitude, les sangsues il rejette